Retirer l'opportunité d'enseignement à chaque situation

Rien que ça, quasiment la totalité des pays du monde entier sont désormais en confinement (au moment où j'écris, nous sommes le 30 mars 2020) !

En soi, cette expérience n'est ni bonne ni mauvaise, c'est notre perception vis-à-vis de la situation qui la rend comme telle. Bien évidemment, il y a des événements moins agréables qui peuvent survenir (comme le fait de perdre son emploi ou toute autre situation qui viendront contrarier nos plans initiaux et nos attentes vis-à-vis de ces plans -lire mon article à ce sujet en cliquant ici 😛) mais chaque expérience est, selon moi, une source d'enseignement.

Récemment, j'ai une amie qui, après plusieurs années sans avoir voyagé s'était enfin autorisée une belle destination vers les îles. Sauf que... après 2 semaines, l'Etat en question annonce le confinement ce qui signifie que les 2 autres semaines qu'elle avait prévu de passer tranquillement à la plage n'étaient plus possibles : elle devait revenir en France.

La plupart d'entre nous aurions eu cette réaction :
"Je ne comprends pas pourquoi ça survient à ce moment là, alors que j'ai prévu ce voyage depuis tellement longtemps! Qu'est-ce que c'est censé m'enseigner?"

C'est difficile de trouver l'opportunité d'éveil dans chaque situation mais si vous faites l'effort, les leçons sont vraiment toujours présentes (on ne veut juste pas les voir).

Déjà, il faut se poser les questions suivantes :

1ère question :
Demandez-vous si ça vous fait du bien de vous faire du mal en vous disant "Pourquoi ça n'arrive à moi ??" À quoi ça sert de se faire du mal et être dans cette surenchère de la victimisation?

Est-ce que le fait de se plaindre et ruminer sans cesse a un intérêt dans votre progression ? Est-ce que ça vous donne de l'élan pour agir et changer les choses ? Si c'est hors de votre contrôle ou si vous n'agissez pas pour changer certaines circonstances, alors arrêtez ce cycle, ça ne vous fait aucun bien, ni à ceux qui vous écoutent vous plaindre...
En se posant en tant que victime de la vie, on finit par ne plus apprécier ni valoriser ce qu'on possède à sa juste valeur comme le simple fait de pouvoir voir ou d'avoir des jambes avec lesquels on peut marcher, courir etc. 

J'ai cette prise de conscience à chaque fois que j'ai un petit rhume et que mon nez est bouché, qu'est-ce que je donnerai à ce moment là pour respirer de nouveau convenablement 😂. Et pourtant, c'est seulement quand je perds ma faculté d'inhaler convenablement que je me rends compte de cette chance. Alors maintenant, j'essaie de valoriser davantage les petits plaisirs de la Vie pour ne pas à les regretter demain.



2ème question :
"Qu'est-ce que je peux mieux faire ou ne pas refaire à l'avenir?" Cela permet d'avoir un état d'esprit ouvert mais aussi d'éviter de visualiser ce vécu comme une souffrance. A l'inverse, prenez votre expérience comme un enseignement de vie (je sais que parfois, c'est difficile d'entraîner son cerveau à valoriser le positif mais il faut se défaire de la croyance que "tout est dur dans la vie" sinon, tout vous paraîtra dur dans la vie étant donné que vous vous êtes approprié cette croyance comme étant "une vérité ultime" qui régit votre quotidien).

On doit pouvoir se défaire de son besoin addictif que la vie se passe selon ses désirs. Qu'il s'agisse des petits détails de la vie ou de ses grands événements, essayons de cesser de nous cramponner à la manière dont les choses sont censées se passer.

Par exemple, combien sommes-nous à avoir cette crainte de voir nos proches partir un jour? Avec le recul, j'ai réalisé que nous n'étions pas des êtres éternels et que c'était dans la Nature de voir des êtres chers à nos yeux quitter cette Terre.

Parfois, on peut être en colère contre la Vie quand on nous enlève un proche subitement, alors je vous renvoie à la question 1 : "A quoi ça sert de vous faire du mal et ressasser cette souffrance?" (je ne vous demande pas non plus de nier vos émotions, c'est tout à fait humain et naturel d'avoir de la tristesse ou de la colère, mais il ne faut pas qu'elles vous définissent et vous poursuivent toute la vie dans votre quotidien H24, 365 jours de l'année et que vous y croupissiez dedans...vous voyez le tableau)




Puis posez vous la question 2 : "Qu'est-ce que je peux mieux faire ou ne pas refaire à l'avenir?". Il s'agit là de prendre en main son futur et donc agir plutôt que de rester sur place à se morfondre. En l'occurrence, dans le cas que j'ai cité, si vous avez d'autres proches à qui vous tenez : prenez soin d'eux, aimez-les, valorisez-les sinon vous regretterez de ne pas avoir passé plus de temps avec eux ou de ne pas les avoir soutenu à un moment donné. C'est pourquoi il est important de valoriser les moments avec ses proches tant qu'il en est encore temps (= opportunité d'enseignement).

Pour revenir sur la situation de mon amie, elle s'est donc rendue compte qu'elle n'avait pas à se flageller à propos de tout ça puisque ça ne servait à rien à part faire remonter de la frustration et de l'aigreur, et à la culpabiliser alors qu'elle ne peut rien contrôler, c'est comme ça. 

Et par la même occasion, c'est important de se rendre compte qu'il ne faut pas attendre 3000 ans avant d'agir pour ses rêves. Elle voulait effectuer ce voyage depuis très longtemps et avait la possibilité de le faire, mais n'agissait pas puis repoussait, puis repoussait encore le projet. Au final, si elle n'avait pas attendu, les choses se seraient peut-être passées différemment (mais bon, rien ne sert de rejouer l'histoire !)

Donc voilà, quoique vous fassiez, n'ayez pas de regrets et si vous en avez, agissez maintenant pour mieux vivre demain, ne ressassez pas le négatif, essayez de retirer l'opportunité d'éveil et allez de l'avant !



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